Trottoirs sans ordures: Compte rendu des opérations

En prélude à l’opération « Trottoirs sans ordures » qui s’est déroulée du 04 au 09 juillet 2016, soit 06 jours, une rencontre de mise au point a eu lieu au siège de l’ACI le 02 juillet 2016. Une vingtaine de personnes a été conviée à cette réunion (cf. Fiche de présence).



Ladite réunion s’est articulée autour des points suivants :
  • a- Mot de bienvenue
  • b- Présentation de l’Association
  • c- Opération en cours : « Trottoirs sans ordures »
    • • Objectifs de l’opération
    • • Population-cible
    • • Durée de l’opération
    • • Description de l’opération
      1. - Zone d’intervention
      2. - Mode opératoire
      3. - Description de la tâche
    • • Psychologie du Soldat et celle de l’usager
    • • Présentation du matériel
  • d- Modalités pratiques
  • e- Divers / Clôture


Le lundi 04 juillet 2016, nous avons reçu 17 jeunes garçons engagés pour l’opération. Nous les avons affectés à des postes de travail de manière aléatoire pour certains, pour d’autres il s’est agi de leur confier des postes considérant la connaissance du lieu pour faciliter les échanges avec les riverains et susciter une adhésion rapide au concept.



A 8h30 min, nous les avons conduits sur le terrain après le passage des agents de propreté de la société HYSACAM.


En effet, les Soldats Contre les Ordures (S.C.O.) devaient observer les habitudes des riverains à l’abord des poubelles et en profiter pour mener leur action : présenter le sac-poubelle au cas où les bacs seraient pleins, sensibiliser à l’utilisation des sacs-poubelle dans le cas


où les bacs seraient pleins ou absents. Les conseiller à une utilisation future du sac-poubelle à domicile pour empêcher la prolifération des maladies. Cette première journée nous a permis en réalité, d`observer et d`analyser les comportements d’insalubrité des riverains afin d’y apporter des solutions efficaces plus tard au cours de l’opération.









Une équipe de supervision a fait le tour des différents postes pour vérifier l’effectivité de la présence et de l’activité des Soldats.

Les fiches de suivi individuel que nous avons reçues les 03 premiers jours nous indiquent qu’il y a des lieux sur le tronçon qui ne sont pas pourvus de poubelles ou des bacs, à l’instar du lieu-dit ‘’Entrée Ancien ISES’’ en face du snack-bar Cheval Blanc. A ce lieu précis, un tas d’ordures (dépôt sauvage) s’érige tous les jours sur le sol attendant le passage hypothétique des camions de ramassage de HYSACAM. Durant toute la période de l’opération, l’on a pu voir l’utilité et la nécessité du sac-poubelle dans ce secteur car il a donné un aspect moins indigène de la saleté à la ‘’grande’’ ville de Douala.

Un autre endroit qui recevait beaucoup d’ordures est la poubelle située à la vallée Bessengue après l`Hôtel LEWAT lieu-dit « La Canadienne ». Les Soldats de l’ACI ont eu fort à faire parce qu’il n’y a que 02 poubelles de 200 litres postées à cet endroit pour une population de plus de 2.500 habitants, avec des ménages de 05 personnes au minimum, produisant des ordures à cadence régulière, et peuplé de restaurants et de menuiseries. Chaque jour, une vingtaine de sacs-poubelle a été utilisée pour éviter de présenter ce dépotoir sauvage aux milliers de personnes qui empruntent cette route.

Certains points par contre ne présentent pas un aspect sale et ‘’ordurogène’’ que ceux décrits ci-dessus. Les sacs-poubelle n’y ont pas été beaucoup utilisés ; nos Soldats ont procédé à la sensibilisation et à l’éducation des riverains et des passants. Certains nous rapportent même que le premier jour, les voyant en pleine action, des agents de propreté d’HYSACAM ont été ravis de leur présence si bien qu’ils ont oublié de faire leur travail, le confiant aveuglément à nos agents.









Durant cette phase, on a pu observer que les endroits qui, sur l’axe choisi, se présentaient comme des dépôts sauvages, ont été transformés par la présence des sacs-poubelle (Entrée Ancien ISES ; après La Canadienne ; Restaurants Majestic et La Marguerite).

Par la présence de notre équipe sur le terrain, certains ménages ont pris connaissance de l’existence du sac-poubelle et de son utilité. Lors d’un prochain passage nous vérifierons l’utilisation effective de cet outil.

Cette descente sur le terrain nous aura aussi permis de constater une méconnaissance du sac-poubelle dans l’espace circonscrit. Nous avons interrogé 112 personnes au hasard à ce sujet. 96 personnes, soit 85.71%, déclarent en ignorer l’existence. Seules 16 personnes connaissent le sac-poubelle. Parmi les 16, 07 estiment qu’il représente un luxe à cause de son coût élevé pour une utilisation domestique.

Nos Soldats nous ont suggéré de pérenniser cette action car sans leur présence, on aurait vu des montagnes d’ordures se dresser dans certains points, d’autant plus qu’avec ou sans poubelles, les populations réussissent le vilain exploit de verser les ordures à même le sol.

La journée du samedi a consisté à faire le trajet avec une équipe réduite. Nous avons procédé à la distribution des flyers en discutant avec les personnes rencontrées, bien évidemment accompagnés par notre spot qui attirait l’attention des populations. A la descente de la Vallée Bessenguè, une équipe d’HYSACAM a trouvé nos Soldats entrain d’ensacher les ordures qui jonchaient le trottoir. Ils ont salué l’action car le travail des Soldats Contre les Ordures (S.C.O.) leur évitait de devoir balayer après le ramassage des ordures qui ont passé plus de 04 jours sur place.

Il convient de relever que cette opération était une phase-test qui avait pour population-cible les habitants du tronçon du Boulevard de la République (Château d`eau Déido – Salle des fêtes Akwa).

Une telle opération pour sa réussite a nécessité un investissement financier (cf. le tableau statistique ci-joint).

ACTION CONTRE L'INSALUBRITE


Trottoirs sans ordures:
Compte rendu des opérations
Rapport de participation
au S.A.P.E.C 2016


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